C'est bientôt Noël !

A l’approche des fêtes de fin d’année, venez découvrir des créateurs de votre région.
Les peintures d'Agnès Heitz Krantz et les objets poétiques en porcelaine de Laurence Mallart ainsi que nos dernières réalisations pour Noël.

Laurence Mallart

Le travaille la porcelaine pour son toucher, sa finesse et son caractère imprévisible. Je fabrique toutes mes pièces à la main avec patience, intention et attention dans mon atelier à Orsay. Je veux partager mon amour des objets du quotidien, de la décoration, des formes artisanales modelées et imprégnées du travail de la main. J'aimerai permettre au plus grand nombre de personnes de vivre dans un environnement bienveillant et agréable au quotidien.
Toutes mes pièces sont uniques, inspirées par la nature. Je fais mes décors à la main et j'émaille certaines pièces ou seulement certaines parties pour conserver le bel aspect et toucher pur de la porcelaine.

Agnès Heitz Krantz

Quelques mots sur mon travail.

L’exercice est  périlleux car c’est un art du silence que l’on choisit en devenant peintre.

Peindre est  le langage qui me convient le mieux pour tenter d’exprimer les émerveillements vécus face à la beauté de certains paysages. Peu à peu la nature s’est invitée dans ma peinture abstraite et je l’ai accueillie ne connaissant plus grand maître. La sobriété des noirs et blanc en a découlé comme une évidence, un respect. Cette économie de moyens est une épure exigeante mais elle me semble plus juste pour appréhender l’essentiel.

La peinture a fini par devenir mon métier ce qui suscite souvent la question : «  vous arrivez à en vivre ? ». Cette formulation se place sur le registre du gain, qui n’est pas mon angle d’approche. «  Oui, je vis de la peinture ! elle me nourrit et me consume ».  Elle est le territoire de mon voyage intérieur, ce défi cherchant à relier l’humain au beau à l’intangible. Elle est cette liberté d’expression plus adaptée à ce que je souhaite traduire que le langage des mots. Elle est ce qui me porte, qui me détache des contingences matérielles, des aléas de la vie. Loin du bruit et de la frénésie urbaine, des vaines mondanités, de l’absconse logorrhée d’un certain art conceptuel, je peins.  La peinture me tient dans cet ailleurs où je me sais le plus en adéquation avec la vie. 

  A.H.K.