Exposition serge guarnieri

Sculptures

Du 5 Octobre  au 3 Novembre

"Dans cette quête obstinée d’harmonie, je souhaite révéler l’unité parfaite et permanente qui existe entre toutes choses"

« Le fer à béton » est au cœur de nos villes ; pourtant c’est une matière souvent oubliée car elle disparaît de notre regard pour être coulée dans le béton qui devient alors « armé ».
Serge Guarnieri se définit comme artisan de l’art. Il veut nous révéler dans son œuvre toute la noblesse, la fluidité et la générosité de cette matière brute en la détournant de sa vocation première industrielle.
Muni d’un arc à souder et d’un casque pour protéger ses yeux, il soude, meule, polit, fusionne, métamorphose la matière.
Dans son œuvre, Serge Guarnieri nous fait part de son questionnement métaphysique. Il observe l’étrange similitude des formes existantes entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, entre la matière végétale et la matière animale.
Il s’interroge : l’art peut-il être un éclaireur, un lien poétique entre la science et la conscience ? Traqueur d’infini, bien ancré dans la réalité, l’artiste dans son œuvre alchimique vise à transcender la matière.
Sans vouloir prétendre percer les mystères de la création, dans des milliers d’éclats de lumières, il nous invite à renouer avec nos capacités sensorielles, à nous émerveiller de la beauté insondable de l’infini. L’artiste, par la justesse du geste et la maîtrise d’une technique, nous montre qu’il est possible de naviguer entre les astres et les désastres pour devenir créateur de sa propre trajectoire dans une destinée commune à tous.
Dans cette quête obstinée d’harmonie, il souhaite révéler l’unité parfaite et permanente qui existe entre toutes choses. L’art serait ainsi une forme d’exutoire pour éloigner de nous les peurs archaïques du vide et du cahot qui font obstacle à la vision d’un ordre invisible, celui de nos origines communes.
Nous sommes tous uniques, tous différents mais aussi et surtout tous de même nature, semble vouloir nous rappeler l’artiste …